Tendances

L’éco-communication, c’est laisser une empreinte dans les esprits, pas sur l’environnement.

Ce mois-ci, je n’ai pas eu de mal à trouver un « angle d’attaque » sur le thème de la communication et de l’environnement tant foisonnent les publicités se targuant d’arguments verts. Il suffit de comparer les publicités dans le domaine de l’automobile pour s’en convaincre…

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Cette omniprésence d’argumentaire vert m’a donné l’impression que les professionnels de la communication et du marketing ne manquent pas d’idées pour minimiser l’impact environnemental réel de leurs produits, sans pour autant que le travail des communicants au quotidien ne soit réellement influencé.

A contrario, l’éco-communication est une démarche stratégique résolument créative et innovante qui vise la prise en compte de l’environnement dès la phase de conception des produits (parallèlement aux paramètres classiques : coûts, délais, esthétique, technique…), sans omettre de prendre toujours en considération leur cycle de vie.

graphiqueC’est un véritable enjeu stratégique qui implique de pratiquer une communication d’écoute et de dialogue avec toutes les parties prenantes (clients, société civile, fournisseurs, collaborateurs, équipes internes, consommateurs…) en valorisant l’éthique, la crédibilité, la transparence et l’efficacité.
J’ai particulièrement apprécié la vision « pratique » donnée par l’ADEME dans son Guide de l’éco-communication, c’est donc principalement sur celui-ci que je vais m’appuyer pour donner quelques pistes de réflexion.
Aujourd’hui, les professionnels de la communication ont l’occasion d’appréhender le développement durable comme une nouvelle stratégie de gestion de l’image de marque.
La prise en compte de l’impact d’une communication doit intervenir en amont des choix de communication, de façon à veiller à la prise en compte effective de cette préoccupation en collaboration avec toutes les parties concernées.
Source : ADEME

La première étape est de sensibiliser en interne les collaborateurs sur ces problématiques, en intégrant le plus en amont possible la notion de d’éco-communication (phase du brief) ; ensuite d’éduquer les clients sur les valeurs de fonds du développement durable en donnant à la communication une dimension de développement durable tant dans ses principes (vérité, loyauté, transparence), ses messages, ses valeurs, que dans ses déclinaisons.

La conception et la réalisation de tous les dispositifs de communication peuvent s’inscrire dans les principes de l’éco-communication et les solutions doivent passer par une modification de nos comportements et une mise en avant de l’éco-responsabilité de chacun.

Cela dit, et voici le message le plus important à faire passer, libre à vous d’en choisir la forme.

Alexandre Gonzalez
www.green-digital.com

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